Mon parcours

Portrait

Issue d’une éducation plutôt cadrante et négative, j’ai très tôt développé l’introspection. Mon monde intérieur est très vite devenu un refuge, une sorte de lutte contre ce que l’on me proposait. Une révolte sourde cheminait, comme un espoir lumineux d’un avenir meilleur, surtout plus léger. Je rêvais de partir en Inde pour aider les enfants de Delhi. Arrivée à l’âge adulte, j’ai eu le bonheur de fonder ma propre famille. J’ai poursuivi mon chemin bon an mal an avec l’insouciance de la jeunesse. Un événement bouleversant a mis la maman que je suis au défi. Le mal-être psychique est une épreuve pour celui qui la vit, révélant une grande souffrance invisible à l’œil nu. Ce genre de douleur qui ne se guérit pas à coup de bistouri. J’étais déjà aide-soignante à l’époque. Le sentiment d’impuissance pour les parents est difficile à vivre. Sa petite sœur a pris le rôle d’aînée pendant quelques années. Aujourd’hui l’harmonie a pu prendre toute sa place. Ce choc m’a poussé à me révéler, à aller chercher toujours et encore, comment s’en sortir, trouver des solutions personnelles, venant de notre propre intérieur, nos ressources en quelque sorte. La sophrologie est arrivée dans ma vie comme une bouée, afin de m’aider à accepter et m’équiper pour aller de l’avant et être un soutien solide.

Je me suis formée à cette pratique, avec une spécialisation adressée aux enfants. Quelques années plus tard, je me suis intéressée au sujet du transgénérationnel. Le sujet du couple est devenu une nécessité à aborder pour moi. Cette formation me donne beaucoup de recul, et une visibilité des schémas familiaux. Avec une grande bienveillance. Plus tard, je ne trouvais plus de sens dans mon travail d’aide-soignante, un sentiment de ne pas être à ma place. C’est là qu’a commencé ma passion des cartes, du tarot. Ce cheminement ressemble à beaucoup d’autres. Il fait partie de la vie. J’ai fait la paix avec mon passé. Il fait ma force aujourd’hui. Voici le leitmotiv qui façonne ma vie. Un peu comme l’Hermite dans le tarot